Aujourd'hui, je suis allé au marché. Tout en vagabondant de marchand en marchand, ou plutôt devrais-je dire, de crapule en crapule, je balayais les ondes chaleureuses de cette splendide journée que m'offre à nouveau les cieux. Non pas que je suis croyante, loin de là cette idée, mais j'aime à penser que tout en haut de l'arche du temps se dresse une divine entité qui régit le monde. Et à qui je pourrais cracher au visage pour toutes les crasses qu'il me fait.

Oh ! Pardonnez-moi. Je m'échappe de nouveau dans les méandres de mon esprit mal avisé. Encore une fois, mille excuses. Où en étiez-nous ? Ah oui, le marché.

Et donc je marchais dans le marché en train de marché plutôt bien : kamas et autres unités monétaires divisibles et mesurables s'échangeaient avec joie et gaité dans un lieu si prompt aux milles couleurs de l'être humain. Voyez-vous, le marché est un peu l'endroit où s’enlise le tout commun. Je peux aisément vous trouvez le plus heureux des hommes, comme le plus malheureux. Enfin le malheureux, il suffit de regarder ce qui rampe par terre entre les aliments délectables que vous jugez indésirables à vote palet. De plus, je peux vous dénicher du plus éloquent au plus crapuleux, qui lui aura des arguments toujours plus aiguisés (à poignarder dans le texte). C'est un lieu que l'on pourrait dire potage de société, avec ses plus belles couleurs comme ses plus sombres.

Cela étant dit, revenons à ma béatitude de danseuse entre les mondes. Je tournoyais donc gracieusement entre les étalages quand un étrange personnage m'interpella. Non pas qu'il fut réellement étrange, mais généralement le fait de préciser son état de personne "étrange", permet assurément de le faire apparaître, disparaître et même réapparaitre comme bon nous semble. On appelle généralement cette astuce le "Coucou, tu veux une histoire ?" (Très habile si l'on en maîtrise les rudiments).

"Eh mademoiselle" car je suis une demoiselle (plus exactement une damoiselle, mais je ne voulais point offenser ce brave gueux). "Vous auriez pas une petite pièce ?" me dit-il en tendant les mains vers la beauté ténébreuse et carrément séduisante qui s'offrait à lui. "Que nenni mon brave gens." lui répondis-je avec élégance naturelle qui est mienne ; tout en déroulant à nouveau mon subtile langage je continua. "En revanche, si vous êtes tenace dans vos propos, je peux vous enseigner moult technique pour que vous obteniez, en échange de votre énergie, de quoi subsister en ces temps difficile, du moins difficile pour vous, me semble-t-il.". Je souhaitais à ce moment là user de ses loques qui lui servaient de choses à mettre sur soi. Mais son haleine fut terriblement difficile à supporter, surtout pour mes yeux.

"Ohé, je veux juste une 'tite pièce." me rétorqua-t-il.

Cela me mis hors de moi. Comment pouvait-il refuser l'enseignement que j'étais prête à lui offrir ? Quel odieux personnage il était. J'en fus bouleversée toute la journée.

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Ouais ouais. Je sais, j'aurai pas dû arracher la carotide. Mais le marché, ça reste un endroit cool.

Never gonna give you up !

C'est où qu'on signe " POUUUR " ?

Quel goût ta confiture Elhy ?

Edit : CONTRE je veux que tu me parle de tes moments privilégiés dans ta salle de bain.

POUUUUUR ! On recrute dès maintenant ! DES MAINTENAAAANNNNT !

Si on vote contre, on se fait lyncher, c'est ça? Elle est où la liberté d'expression?
T'façon, j'suis tout à fait Pour

Oh mince, j'ai oublié de parler de confiture. Laissez moi le temps de réfléchir à une histoire saugrenue avec de la confiture dans une salle de bain.

CONTRE. Je comprenais pas pourquoi ton nom était écris en noir sur le fofo', alors autant en profiter !

EDIT: Bah wai t'as l'air de porter de l'importance aux couleurs de police, et moi ton nom me fait rêver en noir, donc reste comme ca !

Cont... *regardes les yeux effrayants de l'effrayante If"* Nan Pour

COOONTRE !.... Son refus bien sûr :°
J'ai pas envie de perdre malencontreusement mes shokobons... :3

Aujourd'hui, il a fait nuit. En y repensant, je crois que ce n'est pas très inhabituel, enfin du moins dans l'idée car dans l'expression, ça reste pour le moins inhabituel. Mais j'aime briser les habitudes. Non, cela n'a rien avoir avec la positive attitude. Vraiment. Sans déconner, j'ai dit "vraiment".

Dans tous les cas possibles, imaginez-vous donc une nuit chaleureuse (sens figuré du terme), des étoiles scintillantes perçant la nuit et quelques douceurs d’alizés vous caressant les joues (voire les fesses pour certains), le tout vous entraînant joyeusement dans les abysses profondes d'un bonheur relatif mais fort certain. Vous voyez la scène ? Eh bah cette nuit là, c'était carrément l'inverse.

Il faisait froid. J'oserai même dire qu'il faisait très froid. Un gel à vous arracher les oreilles par une flatulence indésirable. De plus, un noir complet obscurcissait le tableau (Quoi ?!). Le vent rappelait à chaque instant à quel point c'est un vieille harpie malsaine quand il ne fait point beau. Ah oui, j'en oubliais également le sale crachin vénéneux qui me tombait sur le crâne. Une sorte de rappel très frais sur la température extérieure, et toujours de manière précise. Oui, monsieur.

Bref, le bonheur (pour cafards et autres nuisibles).

Et donc, lors de mon escapade nocturne (que je ne referai pas sans parapluie), je croisa un étrange personnage. Mais lui, il était vraiment étrange. Déjà il est sorti de nul part. Bon okay, on y voyait rien mais quand même ! Cet homme, qui était en réalité un nain, me demanda avec un charme ravageur (enfin le maximum que pouvait donner un nain, soit pas beaucoup) si je savais comment on préparait la Divine Marmelade. Amusante question il me parut à première vue. Vous vous attendez sûrement à la pauvre truffe qui veut sauver une personne genre sa future ex-petite copine mais qui pour cela doit résoudre un nombre d'énigme farfelu histoire d'épater la marmaille ? Eh bah non.

"Il paraît que ça donne l'impression d'être un H-G" me fit-il d'un air douteux. "Ah ah ! Un H-G, évidemment. Mais sinon, c'est quoi cette [censuré] ?", fis-je à mon tour de mon air douteux à moi. Il n'avait pas l'air d'apprécier. Un peu comme si je venais de lui planter ma dague aux fesses avec en prime un hurlement vaudou. "Un H-G ! Un H-G ! Un Haricot-Grillé ! Comment on ne peut pas connaître ça ?". Ah le brave gueux... Qu'est-ce qu'il était con.

Mais reconnaissant ses grandes facultés pour paraître encore plus véreux que moi, je l'emmena festoyer dans une auberge proche, histoire d'en savoir un peu. On sait jamais, ça pourrait être un truc sympa à vendre ? Voire une arme de destruction tactique comme les pseudo-sauvages des bois qui tirent à l'arc dans les fourrés ?

En tout cas, ce fut le début d'une aventure. Peut-être belle, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie.

Je déplace dans le Rp :P

Au petit matin, après une voire deux tentatives bien vaines d'ouvrir les yeux en entier, je décida enfin de bouger mon splendide derrière hors de la taverne. La gueule de bois ? Non ça j'avais pas. En revanche, le vieux lui, il avait la gueule sur le bois. Et il bougeait plus.

Après quelques pics avec ma dagounette, mon nouveau super pote me sembla définitivement hors course. Depuis quand l'alcool tue ? Mais où va le monde ?!

Enfin bref, j’abandonna sa carcasse au plaisir malsain du tavernier et je décida bon gré mal gré d'aller voir si ce foutu Haricot-Grillé tapait dans le réel. Non pas que ça me gênerait de chercher du vent étant donné que je cherche l'intelligence humaine, mais tout de même, ça me ferait bien... Ca m’ennuierait fortement. Et j'aime pas qu'on m'ennuie.

Je décida (oui j'aime bien décider) d'aller voir à l'épicerie si monsieur l'épicier avait une petite idée sur la nature de la chose ; le vieil homme ayant promis de tout me dire après la dix-septième bières ne pouvant tenir sa parole. Oui, il en avait bu que deux le bougre. J'entra donc chez l'épicier. Première surprise, l'épicier était une épicière. Tentative de charme, échec critique. Mais je ne renonça pas pour autant.

Il s'avéra que l'épicière se prénommait Ifreann. Comment je le sais ? C'était écrit sur l'écriteau en or qui est dans ma poche. Enfin il y était pas avant, mais là il y était. Elle était fort coquette. Belle je dirai même. Faut bien compenser avec un nom aussi ridicule. Je présenta directement la raison de ma venue. Sans plus attendre elle me tendit la main ouverte, paume vers le ciel. Ce signe, je le connais très bien : on appelle ça du v(i)ol.

Comme je suis fort généreuse (et recherchée pour tapage nocturne), je glissa généreusement une piécette dans la paume pleine de vices de la fécatte. Comment ça vous le saviez pas qu'elle était fécatte ? Les fécas sont des voleurs, tout le monde le sait ! Mais fort dans la tromperie je m'étais envasée. Elle voulait sont écriteau la coquine.

Devais-je lui trancher la gorge ou l'emmener avec moi faire le tour du marché ? Question pertinente. J'y répondrai plus tard.

Contr on diré 1 candid d'1 gamin de 8 an